samedi 14 mai 2016

Entrelacs mystérieux



Courant derrière la pénombre dérisoire d’une espérance

L’ennuie vague aux odeurs pestilentiels laissa en moi l’humeur maussade…

Alors que je dérivais, sur la barque ou sur les vaisseaux fantômes,

Et sur les eaux pourtant chaudes du lagon, tout en tanguant un peu…

Alors je rêvassais à un mieux ultime qui pourrait m’enivrer de quelques onces

Quelques onces des rêves collectifs ou du mien.

Quelques présomptions d’innocence sur la surface maintenant de cette divagation.

Turpitude, espoirs,

Ce cocktail concomitant m’anéantissait

Dans une fugace lumière reflète au fond de mon œil ou du tien

Je voulais t’inonder de milles choses diverses et amusantes

Avec un peu d’esprit s’il le fallait

Encombré de ma douleur précédente du pourquoi

Je me permettais de me réconcilier avec le vent

Et soudain la barque s’en alla vers un lieu aux charmes inconnus à ce jour

Celui, peut être d’une féerie déroutante, sur cette lagune encore peu fréquenté

Sur cette amère raison qui me transportant sur les chemins d’ailleurs ou de nulle part…

Voilà j’y suis arrivée à m’octroyer du répit pour avoir l’air d’une conformité bienséante

Mais demain ou hier me taquineront toujours

Et ce qui meurt en moi aussi peut renaitre ou disparaître.

Quoi que ce soit quoi que ce soit,surtout l’amour.

Dehors 2010

Evanouissements



Sur ton acropole familière je m’évanouie

Et mon cœur blessé, furtif, bat en chamade devant toi,

Toi mon horizon

Mon horizontal, ma verticale mes obliques oblitères

Je m’évanouie dans les pensées de ces extases

Multiples diverses, parfois féroces

Je m’évanouie devant toi, Ulysse devin, Ulysse essentiel

Mon envie portée jusqu’en Centre-Afrique,

Puis jusqu’au déserts souverains

Je m’évanouie devant toi gourou de ces instants, et moi devant l’immense

La temporalité me monte à la tête et le fil tiens a la fois raide,

En un ressort fulgurant

Puis claque

Je m’évanouie devant le vide devant le plein,

Devant rien ou peut être devant toi

Ces instants furent, oh ciel, furent autant sublime

Que les mystères forts ou antiques

Je me pâmerais ou me damnerais pour autant

Autant, tombée dans l’inconscient,

Rêves diurnes,

Rêves nocturnes,

De tout les instants

J’irai aux enfers ou

J’irai aux paradis perdus avec ou sans toi

Mais laisse-moi m’évanouir devant toi

Oh toi, qui fus d’un tel épanchement

Comblant mes fugaces désirs et l’insolence du tiens aussi

Je m’évanouie

Laisse-moi m’évanouir encore autant de fois.

Dehors 2010

Fable à Ulysse



Je nageais, immergé dans les flots bleus, sous l’azur d’une mer calme avant la tempête

Non je ne suis pas une sirène,

Ou alors celle d’Andersen

Ou si peu être cher Ulysse, j’en suis une, peut être une…

Venue dans ton palais fais de bric et de broc, fait d’or et de diamants

Tu étais là, dans ton aventure d’un jour comme un autre

Et tu m’offris d’y voir la lune et d’y voir le pommier eternel

Je regardais de prés toutes ces merveilles dans ton fort intérieur, encore un mystère

Dans ton palais encore des énigmes à y couper le souffle

Moi qui filais a mon ouvrage comme les parques, aurais je été Helene un instant, Ulysse ?

Mon ouvrage si authentique, est il celui des parques ou celui d’Helene ?

Je ne sais pas qui je suis

Peut être suis-je la louve et je t’invite à te blottir dans mon sein

Pour y trouver le breuvage des jours…

Peut être suis-je une sirène pèche au matin, dans ton rêve érotique et semi divin.

Mais Helene dans son malheur attends

Elle t’attend pendant que tu guerroie dans cette épopée de chaque instant

La louve te dit en secret de tuer ton frère,

Mais libre a toi de le laisser vivant, c’est ton semblable

Pendant ce temps je nage vers l’Atlantide, je chante, je me pâme et j’attends

La louve te dis qu’aujourd’hui que Rome est en ruine,

Qu’il ne reste que le Pied Géant

De l’esclave qui bâtit son tombeau

Helene aussi te dis qu’elle préfère aujourd’hui les ciseaux…

La sirène te dit qu’elle chante sur des octaves de plus en plus hautes…

Et toi tu te tais, tu attends l’une ou l’autre,

Celle d’aujourd’hui ou celle d’hier, ou celle de demain

Les pommes sont tombés, toutes, il n’y a plus rien sur le pommier

Que le temps de l’hiver

Mais le temps passe cher Ulysse, cher Abel cher Caïn, et un jour le printemps

Un jour Rome fera renaitre d’autres ruines et un jour le colisée s’effondrera

Après des milliers de tempêtes,

Âpres quelques guerres,

Après qu’une nouvelle louve tienne au chaud deux frères enfants.

Et que milles sirènes meurent dans l’océan

Dehors 2010

Haut le coeur



Indolore est la peine

Celle qui trahie les dilemmes

Qui chahute les matins blêmes

Qui s’enorgueillie du silence

Pale est le ciel

Et les tourments paraissent arc en ciel

L’orage n’est pas venu

Mais la colère atténuée

Le collimateur pleure

Et les chansons ont des regrets

Sur le fil incantatoire du phénomène

De la vie dissidente en arpège

Ou les sons s’entendent en un cacophonique solfège.

J’attends.

J’attends quelques heures, quelques jours, quelques siècles

Que mon cœur tambour se remette

De l’émotion du siècle

Et que la raison admette que les contorsions des poètes

Ne sont que des petits scandales insignifiants

Du rêve, du fiel, petit bonheur

Si tu m’aimes, même si je te fais peur :

Pense à l’inadvertance des sirènes

Qui chantent et pleurent

Chaque jour dans l’eau tumultueuse de leur foutaise de bohème

La nuit, le jour, il n’y a plus de temps pour faire l’amour

Elle pleure de chaudes larmes

Et s’étends aussi de long en large

Après des siècles et des siècles,

Son amour, allume comme un candélabre sans plus de cire

Et dissidente les jours d’infortune

Doucement elle tremble dans la déconfiture

Dehors 2010

Imposture ou imposteur



Sachez résoudre l’énigme exponentielle du décalogue !

L’énigme éponyme du dilatatoire

L’énigme apostolique du purgatoire

Et l’énigme magnifique du défouloir !

Sachez appréciez l’entourloupe de la décadence folle de l’outrance redondante,

De l’oublie nonchalante et du visage en patente…

Il n’y a de gloire qu’a l’advenu, qu’a la charade,

Il n’y a de peurs que l’absolu, le pardon

Il n’y a de jubilée que de la monogamie oscillante,

Il n’y a de blessure que l’amertume sifflotante

Tu es parti quelques parts, dans tes pensées reposés

Les miennes sont élucubratoires

Et sur les chemins vers les fins sempiternelles des recommencements perpétuels

Il y avait pose là un vase en cristal qui inaugurait les plis des nouvelles postales

Et tu tremblais encore de ne voir apparaître

Le maitre de ces lieus, le candélabre en position démesuré

Le chantage dura assez longtemps, tu t’emmitouflas dans ton repos mérite

Tu t’abreuvas de vérités passagères

L’avenir délétère, l’avenir incombe à quelque uns

Incombe à toi, moi, et lui

Que la furie décalcomaniaque du tout et pour tout chevauche

La permanence du filet de tes commissions

Et tu t’endors après tout

Tu imagines et suffoque de plaisir

Tu t’émeus à l’inconcevable délicatesse qu’ils t on accordés

Tu ricane parfois en sifflotant un air guilleret

La prose est sans doute le vieux ustensile des sans rimes revenantes

Et toi tu étais une pacotille, celle là même sans regrets

Qui s’minimisait dans le sexe de ta femme

Etourdi et allumé.

Ton feu me revient maintenant dans l’antre à tout jamais

Je t’aime et toi tu penses aussi aimer

Perdue dans le reliant de certaines pensées, je m’enthousiasme

A l’aura des nouvelles fraiches de notre renouveau gentil

De nos larmes divaguant sur les draps blanc de ta liberté et la mienne, sans doute achalandé

De fioriture sans doute, truffée d’anacoluthe

Le printemps est arrivé.

Dehors 2010

Mal de tête



Je me purifierai en nomade, me sangloterai en palabre.

Me larmoierai en galéjade,

Tournoyer les oracles.

Fourvoyez en escales, bidouillerais en chômage,

Transpirerai en plate bande, siffloterai des offrandes,

Suinterai des constantes

Détruirai des immondices, assemblerai des solstices, appareillerai sur la cote normande,

chuterai sur le stand du pourquoi.

J’amadouerai les vigilances, siroterai des postulantes, engouffrerai des postulats.

Pétunia et radis aux jachères, oiseaux de paradis, orange amère.

Pistolets et calculettes accommodantes, bilboquet et ritournelles rampantes.

Je me retournerai juste une foi, croyant encore, par mégarde aux abois.

Je trimbalerai l’alicante, dévasterai la brocante, psalmodierai la tocante, illuminerai les feu

follets et la porte charmante.

Irradierai de tritium et bifurquerai de belladone, chanter le rhizome et bal arguerai le

referendum.

La mort parfois rumine dans mes pensées, les octaves moins douces de ce qui est immanence

semblent se perdre dans l’inconstance des choses.

J’avance, je recule, quelle est donc cette vie ridicule

Nous parvenons de notre liberté, n’importe le prix que l’on paye.

Voyages dans les catacombes, horizons et fleurs vanillés,

Mystère de la passion, raison a demi oublié.

Furtive et solennelle, moi être fidèle, je ne sais, être fille d’Eve, a tout jamais.

Ce sanglot dont je réchappe, difficile d’y couler une schappe, je bricole à tout vent

Le sourire d’un précieux adam.

Je m’ensorcèlerais du pareil et si la lune est si belle,

C’est que, son dieu perds la raison, il veut son croissant, comme si

La vie n’était qu’un répit, et la mer morte, flottaison.

Sur une planète sans poète, sans répit, sans chanson, ou l’alouette, le paon, l’écureuil, le

blasphème semblent ternir l’horizon, fait d’appareils, de pixels et de cornichons.

Ou est le vermeil, ce doux poison, mes amis dans l’eau rebelle, source des fontaines, ont

perdu la raison.

Aux abords des prisons, le geôlier sommeille, il est temps de demander pardon,

Que les merveilles s’en souviennent, que le vin était bon.

Dehors 2010

Les étoiles



Plus de milles, et encore que reste t il de visible à l’œil nu de Van Gogh ?

Dans la nuit calme, reposée des tempête impétueuse de la veille,

Il regarde le ciel mouvant.

C’est la nuit, quelques avions passent et repassent,

Des fois je me demande si ce ne sont des ovnis…

Qu’avons-nous dans notre raison identifiée ?

Cassiopée, sa galaxie bien lointaine,

Et parfois, file une filante dans le ciel noir de noir de l’infini.

Souvent, la nuit nous emmène avec elles,

Lueurs, leurres des visions, vertes, ou rouges ou bleues ou pâles.

Et l’on se demande jusqu’où le temps brille pour nous dans cette nuit.

Comme tout ces mystères, loin de la planète terre, parfois la lune :

Elle, Reflet de l’astre de l’autre côté des 28 matins aux aurores boréales.

Et l’on dort, de rêve et de bizarres métaphores,

Dans le sommeil…

Comme dans l’infini des satellites eternels,

Rêves semblant rejoindre la savante lumière,

Inexplicable, faits d’aujourd’hui et d’hier.

Pourtant, ici, l’équation est terrestre,

Nous sommes bien idiots avec nos conflits

Notre misère humaine est qu’un petit destin devant l’immense espace.

Combien de matières, de vide et de lumières

Nous amènerons vers la vérité sincère.

Et stipulons que si tout est équations, mystère des particules,

Alors nous sommes de la fonction,

Qu’une brève apparition suivie d’un matricule.

Les anges suivant leurs nouveaux cortèges

Tremblent encore dans ce schmilblick, concert de vertige.

Et le diable, absorbant tout le mal,

Trou noir délétère resurgissant bien quelque part.

Inventez la matière c’est comme naître à l’univers

Qu’un jeu fait d’ombres, d’explosions et de « lux »

Ou « calme et volupté » semblent approcher

L’intersidéral, vitesse et mouvements collatéraux.

Devinez encore plus mais les particules de dieu

Va de plus ou moins l’infini.

C’est vraiment sans secrets que l’on peut

Tout ou rien expliquer,

De la nuit et ses secrets.

Van Gogh avait raison, les tournesols sont des fleurs de saisons.

Les corbeaux sont des glaneurs, et leurs croassements nous dépassent.

L’oreille coupée, cela le tracasse.

Cœur blessé



Ah que les cœurs blessés se targuent se narguent et se domptent

Comme une nouvelle vie en conte

Il n’y a pas d’autres solutions de trouver le pardon…

(J’oubliais les mécréants, ceux qui n’ont de leurs vies que la volonté de leur cœur extirpé)

Une once de bienveillance a soumis ces exultations sur le devant de la confiance

N’être en tout et pour tout,

Que la voix d’un autre paradis qui est celui qui est bien chez nous

Lorsque le dragon fut terrassé, enfin ils voient la réalité

Et ici plus que du temps qui passe

Tout n’est que ma fois qu’un abime et un reliant d’imagination

Ce beau miracle appartient qu’à la bienveillance de nos sentiments,

Vivre en alternance de regards, qu’il se pose mon cœur tremblant…

Pour l’espoir de ce qui me troublait d’alors, une simple histoire

Personne n’as tord, il y a des nuages blancs comme l’ivoire chargée de trésors

De la pluie d’argent et encore dans les endroits, les cimetières redouté

Certains réveillent les morts

Il n’y a pas de quoi en faire un ragot

La lettre était bien celle de la reine margot

Ici et là,

Les enfants jouent, à des jeux de l’oie,

Au confort bien mérité d’un déjeuner bien mérité

Voyez le confina des commanditaires, c’est la que la fin reprends une lieue de pandore à

Belphégor

Il n’y a pas de quoi penser plus, une fois de plus, ne pas pensez en désaccord

Juste valser encore et encore.

Doucereuse



Au matin me levant tôt

Ouvert la fenêtre, je regarde ce qu’il se passe sur le balcon

Le temps est un peu plus frais, la pluie s’annonce à l’est

Les oiseaux chantent, pigeons de villes,

J’entrevoie un merle, les pâquerettes sont longues à venir,

L’herbe est grasse, s’amoncèlent prés du saule

Je regarde à l’ouest, verdure et sifflotement des oiseaux,

Mon réveil sonne et chante

Puis une colombe vient devant ma porte,

Bat de l’aile et chante sur un arbre

Le voisin descendait ses poubelles,

Le ciel est clair

Dehors le soleil commence à percer et montrer ses rayons

Une journée comme une autre, un jour de plus

Je regarde, enfin ce qu’il advient de regarder

Un bout d’air frais ce dimanche 14 mars 2010 à Valence

Dehors 2010

Pharaons



Les galaxies et l’aurore

Dans les nuages de Belphégor…

Les soleils si doux dans le zénith

Qui répondent aux poèmes des granits…

Simple et belle, conflictuelle elle se tut

Reste celle là même mise à nu.

Ainsi la momie se rappelle l’eternel,

Le cousu, le décousu,

Elle tremble encore, sans pareil,

Devant le peuple qui la réclame

La regarde, morte, symbolique et pleine de larmes

Le temps a joué avec elle aux temples pointus !

Le sacrilège a tourné et la mort l’a déchue

Elle reste dans un vide sans blâme…

Un moment toi, de ton œil tu l’aperçus

Elle se repose, sur le sol des calus

Qui on eue la force de percer le mystère, le plus ardu.

Et semblant ainsi défier la science,

La danse des mortels l’a convainquit

Et du matin blême ou soir fourchu

Les poèmes sans pareils et le devin en sus

Elle ne saura qu’être parfaite, ô merveilles.

Celle qui attend dans sa chambre de reine

L’amour du grand œil d’Horus.

Et coulent sur le Nil des flots tourmentés

Et aux rives poussent les papyrus

Ici elle se promène encore,

Comme on l’imagine dans ce beau décor

Son âme flotte sous le vent des sables d’or.

Dehors 2010

Éclaboussures



Dix milles éclats de pierre de lune,

Toi aux abois, les autres dans leurs faisceaux.

J’abrège ici parfois la foire.



Ma foire est un théâtre est un boudoir…

Ma loi est iconoclaste, ma loi est loin du désespoir.

Semblant caresser les ailes des volants volubiles,

Ignorant le reste, je reste avec ma seule bile.

Il rejoint l’espoir, celui semblable aux bougeoirs.

Lumière dans la vague, soleil de l’après midi…

Le théâtre est la foire est le boudoir.

Et les rêves sont de jaspes de plume ou du soir.

Le bonheur, vient de ton regard,

Et je m’y amuse et m’y promène…

N’y a-t- il point de perlimpinpin ?

Sur ce vaste chemin ?

…………………….

Sous et sur la lune

Dans la misère ou la fortune,

Bancale ou joué avec un costume :

Dans l’écrin, le mystère des clowns.

Dans le pèlerin, la force des gredins.

Ici ou là je jouerais de la mandoline pour toi,

Du piano, du tambour,

De l’orgue comme madame de Pompadour…

Airs d’opéras et tambourins

Tel est le destin.

Tel est le festin.

Dehors 2010

Mon Robinson, mon Corto



Tout y est

L’oracle des anges et les devoir de Palissandre

Les musiques des débâcles et les musiques tendres

Les mélodies du bonheur…

Et sur mes joues, quelques pleurs…

Ne voit tu pas au lointain,

Le chemin grandiose qui mène au saint des saints

Et dont le poison virevolte au-delà du Mythe de Caïn,

Sache oh grand espoir,

Tout en ma demeure reconnaissante du délice

Je m’évertue à faire tourner mes hélices.

Dans mon lupanar, dans mon couloir

Dans mon salon, ma cuisine.

Au delà des chemins et sur la route mutine.

J’exprime mon désir, celui de vivre d’eau fraiche et

D’un peu de liberté.

Vois-tu cher amant, cher mari,

Que je trouve en toi la fin des tourments

Même si parfois un petit doute ressurgit

Celui de la pensée, celui qui me fait avancer

Oui, poème au long court

Sirène a envie de te faire l’amour

Pourtant elle chante, elle s’en va parfois aux abisses

Regardant ce que lui dictent les lois, des contes apostoliques

Regardant parfois les pourquoi, les divagations des courtois

Mais ne donnant son cœur

Qu’a celui dont lui plait le bonheur.

Et celui là n’est qu’un seul et

Il sait que je saurais obéir à mon ouvrage

Chercher la poésie a n’importe quel âge.

Laver le linge, savonner mes mains

Me brosser les dents

Et rire quand je ramène de la poudre de perlimpinpin

Virevolter en chamades, dire aux idiots,

Oh que la vie est surprenante et belle

Et qu’on a l’envie d’y trouver les anges de Raphael…

Puis tout recommencera,

Dans les cycles des débonnaires,

Des lurons, des sérieux, des quantiques

Des horizons, des plafonds, des signes karmiques.

Plus de complaintes, mais juste des étreintes.

Dehors, 2010

vendredi 13 mai 2016

A Mr untel



Alors je revois ce sourire cajoleur, enjôleur, rutilé,

Je m’aperçois que dans tes yeux je lisais la vérité

Celle sublime et peu farouche, sérénissime, un chouia de louche

Que pour le mystère dure un peu,

Mon mystère se défaisant peu à peu.

Je me permets de vous dire ce qui me passe pas la tète,

Ah mes humeurs sottes et mes sales airs de Mistinguett

Que le sort face de ce destin ce qu’il veut,

Je suis de là bas

La ou les enfants jouent, aux jeux d’indiens et des cow boys

Les filles pleurent et dans le matin je n’ai trouvé

Qu’une tasse de café au lait

Indigeste selon certains, délicieux en capuccino

Comme quoi les meurs de nos pays sont de lointaines autres habitudes

Qui dans leurs respect deviennent de drôles d’attitudes

Avec tout mon respect

Dehors, 2010

Petit oubli



Si je heurte aujourd’hui, parfois son chagrin

C’est que j’ai heurté parfois le mien,

De pelennigration en conquête, d’heures secrètes en dialectes

Cela m’est égal, j’attends le bon vent qui nous assaillira

J’attends l’aube et le levant

Le coucher et le :

Il était une fois,

Parfois,

Nous savons que tout nous fessais défaut,

Le temps, le printemps, rude hiver et mauvaises infos

Mais je reste là à l’attendre, toujours pour lui mon cœur est tendre.

Une fois il croyait que je m’étais perdue

Je ne lui suis pas dit que je m’amusais un peu à transgresser,

En fessant semblant l’interdit

Il parait qu’il est sérieux, même un peu trop,

Moi salle gamine ahurie, fervente des bistrots.

Il m’a dit j’attendrais, je lui ai dis moi aussi.

Ceci dit je ne savais pas vraiment si l’on se comprenait,

Des fois y’a plus rien à comprendre

Dehors, 2010 

Grandiloquence incertaine

Fi ! Du passé, et que vois là

Encore une jolie après midi sous quelques flocons

Ils tourbillonnent gestuellement avant le printemps

Tout sera demain recouvert

Voici bientôt la chaleur qui arrive

Ce doux temps, du soleil

Incarnant le mieux les prémisses des abeilles

Me voici là, avec ce côté platonique, avec ce coté socratique du mot…

Avec ce côté socratique, avec ce côté platonique…

Tu imagines le plaisir qu’un jour j’aurais de te revoir et moi aussi

Mon amour il n’est de guerre lasse que ce que l’on est,

L’on entend au loin, les rythmes du tabla

Et nous apercevoir la jetée, ici et là

T’envoyant ce mode offert

Nous irons, beaucoup nous aimer

Ö, histoire printanière

Des fois je vais aux alentours regarder l’horizon

Tu regardes aussi et nous voyons

L’astrophysique et tout le cosmos garanti

Je te le dis

Soyons tendre et sincère

L’avenir palissandre n’est fait que de chemin

Ou les ornières de notre destin se ressemblent

Aujourd’hui et demain, est un jour comme jamais j’ai ressenti

T’avouant mon amour, pour toi, Condor, chagrin dehors

Pour toi romarin et thym, amour et chaleur

Dehors, 2010 

Amour

Mon grand amour, tu sais qui tu es !!!

Longtemps je t’attendais dans le déboire et les oraisons

Hier je t’oubliais parmi le secret des labyrinthes

Aujourd’hui je m’en remets à ma vielle contrainte

Combien de temps futile reste- t-il ?

Courus comme des animaux bourrus,

Toi et mon idéel.

Tu semble maintenant t’assurer moins de querelle

Loin, encore et confiant, tu lève ta voix vers le ciel

Je ne peux pas oublier cet affront, que l’on se fessait, entourés de nos âmes cruelles

S’il te plaît, je t’attendrais jusqu’aux temps perpétuel

Toi aussi tu le sais l’amour est dépendant de cette étincelle

J’oubliais, il semble que nous vivrons tout deux

Un jour en harmonie réelle,

Pour toi joli cœur, mon ombre et ma demeure

Je ne peux que te l’avouer

Il n’y a pas d’autres chemins complaisant à battre le long du firmament

Tu le sais, ce que je te disais était de cesse pour toi, tu ma conquise par la pensée

Je te la remets aujourd’hui et jusqu’au derniers temps

Viens me chercher je te donnerais de beaux draps blancs,

De beaux draps….

Je t’avoue que je me suis suicidé, j’en reviens aujourd’hui dans ce poème

Dehors, 2010 

Demeure hivernale

Au temps jadis,

Habitant La chambre des morts

Fourbis de mon sommeil éternel,

Avec ces oripos qui me guettent,

Chacun vieillissants dans cette chambre.

Au temps jadis la grotte caverneuse,

Illuminée de torches…

D’avec les ombres perpendiculaires

Au levant ou au coucher…

Et puis ma demeure si douce, celle ou j’entretiens

La flamme de la cheminée,

Aux murs accroches quelques images

D’Epinal dans toutes leurs splendeurs.

J’y reçois l’amitié, les fleurs que je porte dans le vase.

La cruche que je remplie d’eau pure.

Mais !

Oh péril, ce n’est pas mon temple qui me contredira

Oh péril, les rideaux se sont détachés !

N’entrevoyant de la nuit et le jour

Que l’aube ou le coucher

Ce jardin d’éden, devenu mon tombeau

Ou les ronces, les sols pleureurs et les roses

Ont envahis chaque couloir.

Ou le bruissement du silence radieux m’endormis a tout jamais.

J’attendrais que le souffle de ton baiser vienne reconquérir mon âme

Et de part ma bouche qui respire, avec mes états d’âmes

Je t’attends,

Avant de remettre l’ordre cosmique et irrémédiable de toute chose.

Crase s’amoncelle

Et je m’en dois de regarder, l’état de mon néant

Que me parait pénible l’existence

Sans l’amitié, sans l’amour

C’est comme la mort qui s’approche et doucement je regarde la pendule

Qui avance.

Oh sabliers, grains de fatalités

Qui se chevauchant dans le goulot, laissant

Les lois du hasard s’engouffrer dans le temps

Je ne saurai peut être jamais si je me réveillerai

Sauf si je survis a ma shoah personnelle…

Résiliant mon amour avec la douceur du printemps

Dehors les oiseaux commenceront à chanter

Et tout redeviendra idyllique.

Dehors, 2010 

Ivresse

Voulant te dire quelque mot

Après mon amertume transposée…

Me Permets-tu d’oublier la tracasserie ?

Vois-tu l’excitation s’exulte d’elle même

Sachant ne découdre qu’avec ce qui se relate dans ses propres méandres

Chers plaisirs pourpres,

Comme un doux ralentissement de la furie, une liberté retrouve dans l’immense.

A tous les déboires dont les quiproquos ne sont que bêtises

Je m’en vais, maintenant, goutant ta tendresse douce amère

Effleurant une partie du sublime

Sans plus jamais me contredire des milliers de fois a la seconde

Tu embaume le saint des saints, ta coupe est charnelle

Évoquant la diatribe des rêves félins

Suivant l’horizon qui vacille doucement,

Peines soulagées, espoirs plus jamais en vrilles.

Quelque sottise passée dans leurs insolences idiotes.

Tu t’imagine l’instant, le vrai

Celui dont le sens restera à tout jamais

Comme une feinte sans farandoles, ni dépourvu de sens

Emue par cette tranquillité heureuse

Qui se conçoit au sacre des carpes diem et sans les deus machinis

Tu m’exultes encore au lâcher prise

Et j’admets la futilité et le pittoresque d’une dégustation

D’un vin glorieux

Dehors 2010

Douce Comédie


Douce comédie

Tous tes refouloirs,

Je les sens parfois si vide

Comme se vide entre en moi

Et je les côtoyé, les ais côtoyés

Et les côtoieraient,

Dans le vent hivernal, ou tout n’est parfois qu’accablement.

J’irai comme toi, ou pas, dans mon petit joyeux bordel,

Au devant de la scène

Bien me faut tout ce qui est a moi,

Ce qui est là pour garder une once de mystère,

Soit.

Mes petits coups de théâtre, ce que j’écris là

N’est aussi un rêve et qu’il m’appartienne

Toi voyageur et moi comme ça.

Sais-tu que cet élan holocène.

Ce quiconque outre lois.

Ne fera que ce que l’on sème,

Comment,

Ma fois, je sais que je serai reine,

Et maintenant je crois

Qu’a mon carême, ma douce et sentencieuse joliesse,

Parfois,

Tu m’embaume de tant de leurre, ici ou absent,

Laisse-moi parfois en pleurs

Face à ma larme de raison.

Si l’on pense que c’est un poème, c’est que mes horizons

Peinent comme cette chienne qui meurtri, jadis mon salon.

Je ne sais quoi qu’il faille que je te ramène

Et j’irai glaner dans la toison, un peu de l’emblème

Qui fait la foison.

L’abondance n’est que du a cette carence qui contorsionne les prisons

Que la liberté s’emmêle

Et que nous soyons

Surpris par nos sahels

Si souffleurs de la déraison.

Une fois n’est pas coutume

Et si je me le permets,

Pardon,

J’attends à certains moments

Ta voix comme un frémissement

L’heure est à ma peine,

+Juste une petite ritournelle pour émouvoir ton nom.

Dehors, 2010