Je nageais, immergé dans les flots bleus, sous l’azur d’une mer calme avant la tempête
Non je ne suis pas une sirène,
Ou alors celle d’Andersen
Ou si peu être cher Ulysse, j’en suis une, peut être une…
Venue dans ton palais fais de bric et de broc, fait d’or et de diamants
Tu étais là, dans ton aventure d’un jour comme un autre
Et tu m’offris d’y voir la lune et d’y voir le pommier eternel
Je regardais de prés toutes ces merveilles dans ton fort intérieur, encore un mystère
Dans ton palais encore des énigmes à y couper le souffle
Moi qui filais a mon ouvrage comme les parques, aurais je été Helene un instant, Ulysse ?
Mon ouvrage si authentique, est il celui des parques ou celui d’Helene ?
Je ne sais pas qui je suis
Peut être suis-je la louve et je t’invite à te blottir dans mon sein
Pour y trouver le breuvage des jours…
Peut être suis-je une sirène pèche au matin, dans ton rêve érotique et semi divin.
Mais Helene dans son malheur attends
Elle t’attend pendant que tu guerroie dans cette épopée de chaque instant
La louve te dit en secret de tuer ton frère,
Mais libre a toi de le laisser vivant, c’est ton semblable
Pendant ce temps je nage vers l’Atlantide, je chante, je me pâme et j’attends
La louve te dis qu’aujourd’hui que Rome est en ruine,
Qu’il ne reste que le Pied Géant
De l’esclave qui bâtit son tombeau
Helene aussi te dis qu’elle préfère aujourd’hui les ciseaux…
La sirène te dit qu’elle chante sur des octaves de plus en plus hautes…
Et toi tu te tais, tu attends l’une ou l’autre,
Celle d’aujourd’hui ou celle d’hier, ou celle de demain
Les pommes sont tombés, toutes, il n’y a plus rien sur le pommier
Que le temps de l’hiver
Mais le temps passe cher Ulysse, cher Abel cher Caïn, et un jour le printemps
Un jour Rome fera renaitre d’autres ruines et un jour le colisée s’effondrera
Après des milliers de tempêtes,
Âpres quelques guerres,
Après qu’une nouvelle louve tienne au chaud deux frères enfants.
Et que milles sirènes meurent dans l’océan
Dehors 2010
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