Sur ton acropole familière je m’évanouie
Et mon cœur blessé, furtif, bat en chamade devant toi,
Toi mon horizon
Mon horizontal, ma verticale mes obliques oblitères
Je m’évanouie dans les pensées de ces extases
Multiples diverses, parfois féroces
Je m’évanouie devant toi, Ulysse devin, Ulysse essentiel
Mon envie portée jusqu’en Centre-Afrique,
Puis jusqu’au déserts souverains
Je m’évanouie devant toi gourou de ces instants, et moi devant l’immense
La temporalité me monte à la tête et le fil tiens a la fois raide,
En un ressort fulgurant
Puis claque
Je m’évanouie devant le vide devant le plein,
Devant rien ou peut être devant toi
Ces instants furent, oh ciel, furent autant sublime
Que les mystères forts ou antiques
Je me pâmerais ou me damnerais pour autant
Autant, tombée dans l’inconscient,
Rêves diurnes,
Rêves nocturnes,
De tout les instants
J’irai aux enfers ou
J’irai aux paradis perdus avec ou sans toi
Mais laisse-moi m’évanouir devant toi
Oh toi, qui fus d’un tel épanchement
Comblant mes fugaces désirs et l’insolence du tiens aussi
Je m’évanouie
Laisse-moi m’évanouir encore autant de fois.
Dehors 2010
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