samedi 14 mai 2016

Evanouissements



Sur ton acropole familière je m’évanouie

Et mon cœur blessé, furtif, bat en chamade devant toi,

Toi mon horizon

Mon horizontal, ma verticale mes obliques oblitères

Je m’évanouie dans les pensées de ces extases

Multiples diverses, parfois féroces

Je m’évanouie devant toi, Ulysse devin, Ulysse essentiel

Mon envie portée jusqu’en Centre-Afrique,

Puis jusqu’au déserts souverains

Je m’évanouie devant toi gourou de ces instants, et moi devant l’immense

La temporalité me monte à la tête et le fil tiens a la fois raide,

En un ressort fulgurant

Puis claque

Je m’évanouie devant le vide devant le plein,

Devant rien ou peut être devant toi

Ces instants furent, oh ciel, furent autant sublime

Que les mystères forts ou antiques

Je me pâmerais ou me damnerais pour autant

Autant, tombée dans l’inconscient,

Rêves diurnes,

Rêves nocturnes,

De tout les instants

J’irai aux enfers ou

J’irai aux paradis perdus avec ou sans toi

Mais laisse-moi m’évanouir devant toi

Oh toi, qui fus d’un tel épanchement

Comblant mes fugaces désirs et l’insolence du tiens aussi

Je m’évanouie

Laisse-moi m’évanouir encore autant de fois.

Dehors 2010

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