Habitant La chambre des morts
Fourbis de mon sommeil éternel,
Avec ces oripos qui me guettent,
Chacun vieillissants dans cette chambre.
Au temps jadis la grotte caverneuse,
Illuminée de torches…
D’avec les ombres perpendiculaires
Au levant ou au coucher…
Et puis ma demeure si douce, celle ou j’entretiens
La flamme de la cheminée,
Aux murs accroches quelques images
D’Epinal dans toutes leurs splendeurs.
J’y reçois l’amitié, les fleurs que je porte dans le vase.
La cruche que je remplie d’eau pure.
Mais !
Oh péril, ce n’est pas mon temple qui me contredira
Oh péril, les rideaux se sont détachés !
N’entrevoyant de la nuit et le jour
Que l’aube ou le coucher
Ce jardin d’éden, devenu mon tombeau
Ou les ronces, les sols pleureurs et les roses
Ont envahis chaque couloir.
Ou le bruissement du silence radieux m’endormis a tout jamais.
J’attendrais que le souffle de ton baiser vienne reconquérir mon âme
Et de part ma bouche qui respire, avec mes états d’âmes
Je t’attends,
Avant de remettre l’ordre cosmique et irrémédiable de toute chose.
Crase s’amoncelle
Et je m’en dois de regarder, l’état de mon néant
Que me parait pénible l’existence
Sans l’amitié, sans l’amour
C’est comme la mort qui s’approche et doucement je regarde la pendule
Qui avance.
Oh sabliers, grains de fatalités
Qui se chevauchant dans le goulot, laissant
Les lois du hasard s’engouffrer dans le temps
Je ne saurai peut être jamais si je me réveillerai
Sauf si je survis a ma shoah personnelle…
Résiliant mon amour avec la douceur du printemps
Dehors les oiseaux commenceront à chanter
Et tout redeviendra idyllique.
Dehors, 2010
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