Indolore est la peine
Celle qui trahie les dilemmes
Qui chahute les matins blêmes
Qui s’enorgueillie du silence
Pale est le ciel
Et les tourments paraissent arc en ciel
L’orage n’est pas venu
Mais la colère atténuée
Le collimateur pleure
Et les chansons ont des regrets
Sur le fil incantatoire du phénomène
De la vie dissidente en arpège
Ou les sons s’entendent en un cacophonique solfège.
J’attends.
J’attends quelques heures, quelques jours, quelques siècles
Que mon cœur tambour se remette
De l’émotion du siècle
Et que la raison admette que les contorsions des poètes
Ne sont que des petits scandales insignifiants
Du rêve, du fiel, petit bonheur
Si tu m’aimes, même si je te fais peur :
Pense à l’inadvertance des sirènes
Qui chantent et pleurent
Chaque jour dans l’eau tumultueuse de leur foutaise de bohème
La nuit, le jour, il n’y a plus de temps pour faire l’amour
Elle pleure de chaudes larmes
Et s’étends aussi de long en large
Après des siècles et des siècles,
Son amour, allume comme un candélabre sans plus de cire
Et dissidente les jours d’infortune
Doucement elle tremble dans la déconfiture
Dehors 2010
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