samedi 14 mai 2016

Haut le coeur



Indolore est la peine

Celle qui trahie les dilemmes

Qui chahute les matins blêmes

Qui s’enorgueillie du silence

Pale est le ciel

Et les tourments paraissent arc en ciel

L’orage n’est pas venu

Mais la colère atténuée

Le collimateur pleure

Et les chansons ont des regrets

Sur le fil incantatoire du phénomène

De la vie dissidente en arpège

Ou les sons s’entendent en un cacophonique solfège.

J’attends.

J’attends quelques heures, quelques jours, quelques siècles

Que mon cœur tambour se remette

De l’émotion du siècle

Et que la raison admette que les contorsions des poètes

Ne sont que des petits scandales insignifiants

Du rêve, du fiel, petit bonheur

Si tu m’aimes, même si je te fais peur :

Pense à l’inadvertance des sirènes

Qui chantent et pleurent

Chaque jour dans l’eau tumultueuse de leur foutaise de bohème

La nuit, le jour, il n’y a plus de temps pour faire l’amour

Elle pleure de chaudes larmes

Et s’étends aussi de long en large

Après des siècles et des siècles,

Son amour, allume comme un candélabre sans plus de cire

Et dissidente les jours d’infortune

Doucement elle tremble dans la déconfiture

Dehors 2010

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