samedi 14 mai 2016

Éclaboussures



Dix milles éclats de pierre de lune,

Toi aux abois, les autres dans leurs faisceaux.

J’abrège ici parfois la foire.



Ma foire est un théâtre est un boudoir…

Ma loi est iconoclaste, ma loi est loin du désespoir.

Semblant caresser les ailes des volants volubiles,

Ignorant le reste, je reste avec ma seule bile.

Il rejoint l’espoir, celui semblable aux bougeoirs.

Lumière dans la vague, soleil de l’après midi…

Le théâtre est la foire est le boudoir.

Et les rêves sont de jaspes de plume ou du soir.

Le bonheur, vient de ton regard,

Et je m’y amuse et m’y promène…

N’y a-t- il point de perlimpinpin ?

Sur ce vaste chemin ?

…………………….

Sous et sur la lune

Dans la misère ou la fortune,

Bancale ou joué avec un costume :

Dans l’écrin, le mystère des clowns.

Dans le pèlerin, la force des gredins.

Ici ou là je jouerais de la mandoline pour toi,

Du piano, du tambour,

De l’orgue comme madame de Pompadour…

Airs d’opéras et tambourins

Tel est le destin.

Tel est le festin.

Dehors 2010

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