vendredi 13 mai 2016

Ivresse

Voulant te dire quelque mot

Après mon amertume transposée…

Me Permets-tu d’oublier la tracasserie ?

Vois-tu l’excitation s’exulte d’elle même

Sachant ne découdre qu’avec ce qui se relate dans ses propres méandres

Chers plaisirs pourpres,

Comme un doux ralentissement de la furie, une liberté retrouve dans l’immense.

A tous les déboires dont les quiproquos ne sont que bêtises

Je m’en vais, maintenant, goutant ta tendresse douce amère

Effleurant une partie du sublime

Sans plus jamais me contredire des milliers de fois a la seconde

Tu embaume le saint des saints, ta coupe est charnelle

Évoquant la diatribe des rêves félins

Suivant l’horizon qui vacille doucement,

Peines soulagées, espoirs plus jamais en vrilles.

Quelque sottise passée dans leurs insolences idiotes.

Tu t’imagine l’instant, le vrai

Celui dont le sens restera à tout jamais

Comme une feinte sans farandoles, ni dépourvu de sens

Emue par cette tranquillité heureuse

Qui se conçoit au sacre des carpes diem et sans les deus machinis

Tu m’exultes encore au lâcher prise

Et j’admets la futilité et le pittoresque d’une dégustation

D’un vin glorieux

Dehors 2010

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