samedi 14 mai 2016

Mal de tête



Je me purifierai en nomade, me sangloterai en palabre.

Me larmoierai en galéjade,

Tournoyer les oracles.

Fourvoyez en escales, bidouillerais en chômage,

Transpirerai en plate bande, siffloterai des offrandes,

Suinterai des constantes

Détruirai des immondices, assemblerai des solstices, appareillerai sur la cote normande,

chuterai sur le stand du pourquoi.

J’amadouerai les vigilances, siroterai des postulantes, engouffrerai des postulats.

Pétunia et radis aux jachères, oiseaux de paradis, orange amère.

Pistolets et calculettes accommodantes, bilboquet et ritournelles rampantes.

Je me retournerai juste une foi, croyant encore, par mégarde aux abois.

Je trimbalerai l’alicante, dévasterai la brocante, psalmodierai la tocante, illuminerai les feu

follets et la porte charmante.

Irradierai de tritium et bifurquerai de belladone, chanter le rhizome et bal arguerai le

referendum.

La mort parfois rumine dans mes pensées, les octaves moins douces de ce qui est immanence

semblent se perdre dans l’inconstance des choses.

J’avance, je recule, quelle est donc cette vie ridicule

Nous parvenons de notre liberté, n’importe le prix que l’on paye.

Voyages dans les catacombes, horizons et fleurs vanillés,

Mystère de la passion, raison a demi oublié.

Furtive et solennelle, moi être fidèle, je ne sais, être fille d’Eve, a tout jamais.

Ce sanglot dont je réchappe, difficile d’y couler une schappe, je bricole à tout vent

Le sourire d’un précieux adam.

Je m’ensorcèlerais du pareil et si la lune est si belle,

C’est que, son dieu perds la raison, il veut son croissant, comme si

La vie n’était qu’un répit, et la mer morte, flottaison.

Sur une planète sans poète, sans répit, sans chanson, ou l’alouette, le paon, l’écureuil, le

blasphème semblent ternir l’horizon, fait d’appareils, de pixels et de cornichons.

Ou est le vermeil, ce doux poison, mes amis dans l’eau rebelle, source des fontaines, ont

perdu la raison.

Aux abords des prisons, le geôlier sommeille, il est temps de demander pardon,

Que les merveilles s’en souviennent, que le vin était bon.

Dehors 2010

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