samedi 14 mai 2016

Imposture ou imposteur



Sachez résoudre l’énigme exponentielle du décalogue !

L’énigme éponyme du dilatatoire

L’énigme apostolique du purgatoire

Et l’énigme magnifique du défouloir !

Sachez appréciez l’entourloupe de la décadence folle de l’outrance redondante,

De l’oublie nonchalante et du visage en patente…

Il n’y a de gloire qu’a l’advenu, qu’a la charade,

Il n’y a de peurs que l’absolu, le pardon

Il n’y a de jubilée que de la monogamie oscillante,

Il n’y a de blessure que l’amertume sifflotante

Tu es parti quelques parts, dans tes pensées reposés

Les miennes sont élucubratoires

Et sur les chemins vers les fins sempiternelles des recommencements perpétuels

Il y avait pose là un vase en cristal qui inaugurait les plis des nouvelles postales

Et tu tremblais encore de ne voir apparaître

Le maitre de ces lieus, le candélabre en position démesuré

Le chantage dura assez longtemps, tu t’emmitouflas dans ton repos mérite

Tu t’abreuvas de vérités passagères

L’avenir délétère, l’avenir incombe à quelque uns

Incombe à toi, moi, et lui

Que la furie décalcomaniaque du tout et pour tout chevauche

La permanence du filet de tes commissions

Et tu t’endors après tout

Tu imagines et suffoque de plaisir

Tu t’émeus à l’inconcevable délicatesse qu’ils t on accordés

Tu ricane parfois en sifflotant un air guilleret

La prose est sans doute le vieux ustensile des sans rimes revenantes

Et toi tu étais une pacotille, celle là même sans regrets

Qui s’minimisait dans le sexe de ta femme

Etourdi et allumé.

Ton feu me revient maintenant dans l’antre à tout jamais

Je t’aime et toi tu penses aussi aimer

Perdue dans le reliant de certaines pensées, je m’enthousiasme

A l’aura des nouvelles fraiches de notre renouveau gentil

De nos larmes divaguant sur les draps blanc de ta liberté et la mienne, sans doute achalandé

De fioriture sans doute, truffée d’anacoluthe

Le printemps est arrivé.

Dehors 2010

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