samedi 14 mai 2016

Pharaons



Les galaxies et l’aurore

Dans les nuages de Belphégor…

Les soleils si doux dans le zénith

Qui répondent aux poèmes des granits…

Simple et belle, conflictuelle elle se tut

Reste celle là même mise à nu.

Ainsi la momie se rappelle l’eternel,

Le cousu, le décousu,

Elle tremble encore, sans pareil,

Devant le peuple qui la réclame

La regarde, morte, symbolique et pleine de larmes

Le temps a joué avec elle aux temples pointus !

Le sacrilège a tourné et la mort l’a déchue

Elle reste dans un vide sans blâme…

Un moment toi, de ton œil tu l’aperçus

Elle se repose, sur le sol des calus

Qui on eue la force de percer le mystère, le plus ardu.

Et semblant ainsi défier la science,

La danse des mortels l’a convainquit

Et du matin blême ou soir fourchu

Les poèmes sans pareils et le devin en sus

Elle ne saura qu’être parfaite, ô merveilles.

Celle qui attend dans sa chambre de reine

L’amour du grand œil d’Horus.

Et coulent sur le Nil des flots tourmentés

Et aux rives poussent les papyrus

Ici elle se promène encore,

Comme on l’imagine dans ce beau décor

Son âme flotte sous le vent des sables d’or.

Dehors 2010

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