Les galaxies et l’aurore
Dans les nuages de Belphégor…
Les soleils si doux dans le zénith
Qui répondent aux poèmes des granits…
Simple et belle, conflictuelle elle se tut
Reste celle là même mise à nu.
Ainsi la momie se rappelle l’eternel,
Le cousu, le décousu,
Elle tremble encore, sans pareil,
Devant le peuple qui la réclame
La regarde, morte, symbolique et pleine de larmes
Le temps a joué avec elle aux temples pointus !
Le sacrilège a tourné et la mort l’a déchue
Elle reste dans un vide sans blâme…
Un moment toi, de ton œil tu l’aperçus
Elle se repose, sur le sol des calus
Qui on eue la force de percer le mystère, le plus ardu.
Et semblant ainsi défier la science,
La danse des mortels l’a convainquit
Et du matin blême ou soir fourchu
Les poèmes sans pareils et le devin en sus
Elle ne saura qu’être parfaite, ô merveilles.
Celle qui attend dans sa chambre de reine
L’amour du grand œil d’Horus.
Et coulent sur le Nil des flots tourmentés
Et aux rives poussent les papyrus
Ici elle se promène encore,
Comme on l’imagine dans ce beau décor
Son âme flotte sous le vent des sables d’or.
Dehors 2010
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